Yann CAMUS

Tout mes condoléances pour mon amie yann

À mon oncle Nanou, le roi de mon enfance

Il y a des souvenirs qui ne s’effacent jamais.
Et quand je pense à toi, Nanou, c’est un torrent de sourires d’enfant qui refait surface.

Tu n’étais pas juste un oncle, t’étais le tonton. Celui qu’on attendait avec impatience, celui qui faisait rire plus fort que tous les autres, celui qui transformait nos vacance en aventures inoubliables.
T’avais ce truc rare : cette lumière qui fait qu’un gamin se sens libre d’être lui-même.

Tu m’as appris à grimper plus haut, à ne pas avoir peur du ridicule, à courir plus vite même sans but, juste pour le plaisir d’être vivant.
On n’avait pas grand-chose, mais avec toi, on avait tout.
Une canette, un ballon dégonflé, une vieille mobylette… et c’était le bonheur.

Je préfère garder ça.
Garder ton rire dans ma mémoire, ton regard complice, ta manière de dire les choses sans détour.
Je préfère me rappeler de ce Nanou-là.
Celui qui faisait partie des piliers de mon enfance, celui que j’aimais sans condition, celui qu’on ne remplace jamais.

Le reste… je le mets de côté.
Parce qu’au fond, ce que je veux, c’est te dire merci.
Merci pour ces années-là.
Merci d’avoir été, un jour, le meilleur des tontons.

Repose en paix.